"Les jours viennent et passent" : À travers trois générations de femmes, Hemley Boum embrasse, en un même élan romanesque, à la fois l'histoire contemporaine du Cameroun et l'histoire personnelle d'une lignée de femmes. Dans ce roman d'une grande puissance narrative, où l'on glisse aisément du présent au passé, de Paris à Douala, des années cinquante à nos jours, Hemley Boum aborde avec justesse et lucidité les questions de la transmission et de l'identité.
"Le roman de Jeanne et Nathan" : Un roman entre tragédie et conte d’amour, porté par une langue puissante, un rythme cinématographique, des personnages inoubliables. Leur romantisme c’est l’amour fou de Tristan et Iseut ; leur échappatoire celle des enfants perdus de Peter Pan.
"Cézembre" : C'est ici, à Saint-Malo face à l'île de Cézembre, que s'est écrit le destin des Kérambrun. En fouillant les archives familiales, le narrateur découvre l'histoire cachée des siens. Trouvera-t-il la source qui a empoisonné leurs liens et semble les condamner à la solitude ?
"Une façon d'aimer" : une histoire de femme dans les années cinquante. L'histoire d'une brève rencontre vécue entre la tentation et les regrets. Grand Prix du roman de l'Académie Française 2023. Quand Madeleine, beauté discrète et mélancolique des années cinquante, quitte sa Bretagne natale pour suivre son mari au Cameroun, elle se trouve plongée dans un monde étranger, violent et magnifique. À Douala, lors d'un bal à la Délégation, elle s'éprend d'Yves Prigent, mi-administrateur, mi-aventurier. Mais la décolonisation est en marche et annonce la fin de partie... Tendu entre la province d'après-guerre et une Afrique rêvée, Une façon d'aimer évoque la force de nos désirs secrets et la grâce de certaines rencontres. Par petites touches d'une infinie délicatesse, c'est toute l'épaisseur d'une vie de femme qui se dévoile.
"L'enragé" : Dans la nuit du 27 août 1934, cinquante-six gamins se révoltent et s’échappent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Ile-en-Mer. La chasse aux enfants est ouverte. Tous sont capturés, sauf un. Voici son histoire...
"Des gens comme nous" : Entre Jeffrey Eugenides et Ann Patchett, Leah Hager Cohen livre un roman lumineux et résolument contemporain sur ce qui nous sépare ou nous unit, au sein même de la famille. Rundle Junction, État de New York, été 2014. Dans quelques jours, Walter et Bennie Blumenthal célébreront le mariage de Clem, l’aînée de leurs quatre enfants, et de sa petite amie afro-américaine. Alors qu’une horde d’invités s’apprêtent à débarquer, et qu’ils ignorent tout de la cérémonie organisée par Clem et ses amis étudiants en théâtre expérimental, Walter et Bennie tiennent secrète une décision qui pourrait bouleverser leur existence : la maison familiale depuis cinq générations va être mise en vente. Mais le plus grand chamboulement qui s’annonce concerne leur village, où l’installation imminente d’une communauté ultra-orthodoxe suscite l’inquiétude. Faut-il accueillir à bras ouverts les nouveaux arrivants et le changement qu’ils incarnent, ou bien lutter pour préserver l’intégrité de Rundle Junction ? Divisés sur la question, Walter et Bennie devront pourtant faire front commun pour recevoir les convives et garder la situation sous contrôle jusqu’aux noces. Interrogeant les notions de mémoire, d’identité et d’appartenance – à un lieu, à une communauté, à une lignée –, Leah Hager Cohen livre un roman lumineux et vivfiant sur ce qui nous sépare ou nous unit, ce joyeux bazar parfois nommé famille.
"Une époque en or" : Avec un humour corrosif, un ton vif et réjouissant, Titiou Lecoq dresse le portrait d'une héroïne prise en otage par les débordements de notre époque. Des propos mal interprétés, répétés en boucle sur les réseaux. Un sujet rarement abordé, le statut de belle-mère, la mère de substitution dans la famille recomposée. Un rôle qui n'a jamais été taillé sur mesure et qui s'évalue aussi par le poids de la charge mentale que la fonction impose.
L'humanité a été transformée par la technologie : désormais, les adolescents ne vont plus à l'école et grandissent avec leurs Amis Artificiels. Ces robots de pointe sont conçus pour les instruire, les distraire et veiller sur eux.
Dans la vitrine du magasin, Klara, une AA particulièrement intelligente, attend avec impatience d'être choisie. Elle observe les passants et rêve d'éprouver comme eux de la joie, de la peur, de l'amour.Bientôt, l'occasion de découvrir le monde se présente : elle est achetée par Josie, une adolescente atteinte d'une mystérieuse maladie.
Mais en pénétrant l'intimité de sa nouvelle famille, Klara ne se doute pas qu'elle va devenir le témoin de troublants secrets.
Il existe depuis toujours des Journaux de voyage, de rêve, de deuil, mais pas de nage. Pourtant, quoi de plus fragile et puissant, éphémère et total, sensuel et inspirant que le plaisir du bain ?
En tenant le Journal de son été 2021 à Nice, Chantal Thomas innove, et poursuit l’entreprise paradoxale entamée avec Souvenirs de la marée basse, portrait de sa mère en nageuse : doter d’une mémoire ce qui, se traçant sur l’eau, se jouant dans un effet de lumière, est voué à l’effacement.
Quatre récits à suspense, quatre héroïnes aux prises avec des secrets familiaux tous plus glaçants les uns que les autres. Ainsi en va-t-il de Clare qui reçoit en héritage de parents inconnus une étrange propriété à Cardiff, dans le Maine, ou encore de Mia, enfant solitaire qui apprivoise une chatte sauvage et trouvera en elle sa plus fervente protectrice face aux hommes violents de son entourage.
Avec Cardiff, près de la mer, Oates offre une plongée virtuose au cœur de la psyché féminine, entre cauchemars et réalité, semant le doute dans l’esprit du lecteur terrifié.
"J'ai failli le rater de peu. Au moment où je l'ai vraiment connu et compris, où je l'ai vraiment aimé, où enfin j'allais pouvoir profiter de lui et de son estime, on me l'a arraché, comme si ce que nous devions construire ensemble nous était interdit. Je me suis épuisé tout au long de mon adolescence à lui résister, tuer le père qu'il n'était pas et quand il s'est révélé être lui-même, il est mort pour de bon. Il est parti avec le sentiment d'avoir réussi tout ce qu'il avait entrepris, de n'avoir cédé à rien ni à personne."Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 1970, Marc Dugain retrace le destin captivant de son père, ce héros discret qu'il adulait en dépit de ses ambiguïtés, et dont l'inépuisable volonté n'a cessé de l'inspirer.