"Langages de vérité" Salman Rushdie - éd Actes sud

Dans ce recueil d’essais, articles et autres discours écrits sur une période de dix-sept ans, Salman Rushdie se fait historien, conteur, ami et critique de ses auteurs favoris, mais aussi guide pour écrivain en herbe. Ainsi navigue-t-il entre origine des contes et de la littérature, cours magistral d’écriture, anecdotes sur l’évolution d’une œuvre à travers les âges ou sur les liens entre tel et tel auteur, et analyse de ses propres romans. *Langages de vérité* jette une lueur sur “l’atelier poétique” de l’auteur, sublime caverne d’Ali-Baba. Réunis pour la première fois, ces textes entonnent un puissant hymne à la création et à la liberté de créer, dans un monde où la liberté d’être soi-même (quoi que cela recouvre) est de plus en plus menacée.

 

"Féminicides. Une histoire mondiale" sous la direction de Christelle Taraud - éd La Découverte

Dans tous les pays du monde, à toutes les époques, des femmes ont été tuées parce qu'elles étaient des femmes.
L'historienne Christelle Taraud réunit dans ce livre les meilleures spécialistes mondiales de la question, des œuvres d'artistes et d'écrivaines, des témoignages et des archives... pour comprendre le continuum de violences qui s'exerce contre les femmes depuis la préhistoire.
Un ouvrage essentiel et inédit, autant scientifique que politique.

Avec les contributions de Gita Aravamudan, Claudine Cohen, Silvia Federici, Rosa-Linda Fregoso, Elisa von Joeden-Forgey, Dalenda Larguèche, Patrizia 

"La terre entre nos mains" Thomas Pesquet - éd Flammarion

Mers, fleuves, îles, déserts, montagnes, villes... D'avril à novembre 2021, l'astronaute Thomas Pesquet a photographié depuis la Station spatiale internationale notre planète sous toutes ses facettes. Des clichés spectaculaires et fascinants de la mission Alpha, pour la première fois réunis dans un livre, qui nous font prendre conscience de la fragilité de la Terre et de l'absolue nécessité de la protéger.Un vibrant hommage aux merveilles de la nature. Un plaidoyer magistral pour une prise de conscience collective face aux bouleversements climatiques.Envoyé pour la deuxième fois en mission par l'Agence spatiale européenne (ESA), Thomas Pesquet aura passé 200 jours dans l'espace, au cours desquels il a effectué 4 sorties dans le vide du cosmos et pris part à plus de 200 expériences scientifiques, dont certaines préparent les futures missions vers la Lune et Mars. Il fut à cette occasion le premier commandant français de la Station spatiale internationale.Les droits d'auteur de cet ouvrage sont reversés aux Restos du Coeur.

"Nous avons mangé la terre" C. Bonneuil - JB Fressoz - JR Viallet - éd Seuil

Nous avons mangé la terre : l'événement anthropocène : De l’espace notre Terre est blanc et bleu. Des continents et des mers. En bas… un paradis. La douceur de l’air, l’odeur de l’iode et la fraîcheur de l’eau. Là, entre zéro et quinze kilomètres au-dessus du niveau de la mer, tout autour du globe, il y a ces 1 400 milliards de tonnes de dioxyde de carbone. Le CO2 que nous avons émis depuis le début de l’industrialisation. Des milliards de tonnes prisonnières de la basse atmosphère.

 

 

"Ethnographies des mondes à venir" Philippe Descolat - éd Seuil

Au cours d’une conversation très libre, Alessandro Pignocchi, auteur de BD écologiste, invite Philippe Descola, professeur au Collège de France, à refaire le monde. Si l’on veut enrayer la catastrophe écologique en cours, il va falloir, nous dit-on, changer de fond en comble nos relations à la nature, aux milieux de vie ou encore aux vivants non-humains. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Dans quels projets de société cette nécessaire transformation peut-elle s’inscrire ? Et quels sont les leviers d’action pour la faire advenir ?

En puisant son inspiration dans les données anthropologiques, les luttes territoriales et les combats autochtones, ce livre esquisse la perspective d’une société hybride qui verrait s’articuler des structures étatiques et des territoires autonomes dans un foisonnement hétérogène de modes d’organisation sociale, de manières d’habiter et de cohabiter. Des planches de BD, en contrepoint de ce dialogue vif, nous tendent un miroir drôlissime de notre société malade en convoquant un anthropologue jivaro, des mésanges punks ou des hommes politiques nomades et anthropophages en quête de métamorphoses.

"Une histoire des lointains". Entre réel et imaginaire" Georges Vigarello - éd Seuil

Les « lointains » ordonnent l’espace, dessinent un « au-delà », suggérant le connu et l’inconnu, l’accessible, l’inaccessible. Les questions s’y multiplient : attirance ou crainte, intérêt ou désintérêt, mais aussi interrogation sur l’ailleurs, ses profils, ses surprises, ses mystères, mobilisant l’imaginaire comme le savoir. Mille curiosités s’engendrent. Mille certitudes se disent : les lieux, les êtres, les formes, les situations, la manière de les penser, celle de les considérer une fois rencontrés. L’univers s’amplifie ainsi avec le temps, révise ses limites, invente des lieux, déplace ses ténèbres, crée du conflit, jusqu’à se jouer des distances et de leurs objets, au point d’explorer, au-delà des terres, les gouffres des mers ou l’infini du ciel, au point, plus encore, de découvrir, a contrario, d’incomparables abîmes au sein même de la proximité. Microscopes et lunettes astronomiques en sont les symboles en miroir. Éloignement et rapprochement s’inversent. Comme s’inverse aujourd’hui l’image d’un Occident, longtemps inventeur de lointains, longtemps pourvoyeur de migrants, devenu, après nombre de mutations culturelles, un lieu où se rêvent des arrivées enchantées. Le défi devient alors majeur où les lointains s’inversent, viennent frapper aux portes des anciens dominants, où les terres « éloignées », dégradées par les activités humaines, viennent menacer ceux qui prétendaient les maîtriser.

L’histoire des lointains proposée ici ambitionne ainsi de revisiter l’histoire elle-même, jusqu’à en faire un projet « total ». Loin de se limiter à celle des découvertes, elle montre comment, en déclinant les rêves d’ailleurs, elle décline aussi, à sa manière, une histoire de l’humanité.

"Atlas historique de la terre" Christian Grataloup - éd Les Arènes

L'Atlas historique de la planète Terre et de son usage par les humains

La Terre, planète modeste tournant autour d'une étoile, présente une particularité extraordinaire, unique en l'état de nos connaissances : elle abrite la vie. Parmi le foisonnement du vivant, les humains ont pu
dominer les autres espèces et transformer la Terre au point de mettre en péril leur propre avenir.
Avec le concours des rédactions de L'Histoire et de Sciences et Avenir / La Recherche, Christian Grataloup a réuni plus de trente scientifiques
(archéologues, astrophysiciens, biologistes, climatologues, historiens, planétologues...) afin de réaliser le premier atlas racontant à la fois l'histoire de notre planète Terre et celle de l'aventure humaine. 300 cartes et infographies à la pointe de la recherche et accessibles à tous.

"Proust instantanés. Extraits de la Recherche choisis et commentés par Philippe Delerm". éd Points

Philippe Delerm nous offre une merveilleuse plongée dans À la recherche du temps perdu, oeuvre qui l’a nourri et a contribué à façonner l’écrivain qu’il est devenu. À travers soixante extraits de son choix qu’il commente d’un ton à la fois amusé et profondément admiratif, se révèlent autant d’instantanés exhalant toute la saveur et la richesse de l’oeuvre proustienne. L’image du roman fleuve intimidant et hors d’atteinte laisse alors place à des trésors d’humour, de tendresse et d’irrévérence : un Proust sensible et inattendu, qui donne envie de se plonger avec délectation dans La Recherche.

« S’arrêter çà et là tout en suivant le fil du texte aux endroits que l’on préfère ne paraît pas antinomique avec le projet proustien. C’est même une manière de mettre en relief la modernité de Proust. » Philippe Delerm.

"Déjeunons sur l'herbe" Guillaume Durand - éd Bouquins

"'il y a un peintre français qui, par son seul génie, a bouleversé le monde entier, c'est bien Édouard Manet.
Depuis l'enfance, j'aime ses œuvres, ses noirs, ses ivoires, ses énigmes, ses amoureuses. La violence extrême qu'il a suscitée est inimaginable aujourd'hui. Je vous propose une balade personnelle et intime dans sa vie. Ado, j'avais trois idoles : lui, Jacques Monory, le peintre des meurtres bleus, et Led Zeppelin. Vous allez les retrouver ainsi que des conversations sur le bel Édouard avec Koons, Barceló, Longo, Condo, Tabouret, Lavier, Yan Pei-Ming, Traquandi, Mivekannin et ceux qui font l'art vivant.
Je ne suis pas historien, ce qui me permet de convoquer des surprises dans le secret des ateliers : Picasso, Warhol, De Niro père et fils, Hockney, Visconti, César, Niki de Saint Phalle, La Casa de Papel, Laurence des Cars, Bourdieu, la maladie brutale, le journalisme, mes parents, modestes marchands de tableaux et ceux du monde entier... Notre Hitchcock de la peinture a inventé l'art moderne pour le reste de la planète. Il adorait la vie et il a fini, presque paralysé, par peindre des fleurs déchirantes. Étant passé tout proche du ravin rejoindre mon père, je me suis autorisé ce roman vrai avec des reproductions magnifiques.
Édouard Manet a vécu la mort aux trousses en revenant tout jeune du Brésil, à cause de la syphilis qui l'a tué à 51 ans. Comme Baudelaire à 46 ans. Il lui ferma les yeux. Il repose au cimetière de Passy, à Paris. Il incarne la preuve que l'art contemporain n'existe pas car le Déjeuner sur l'herbe est vivant pour l'éternité". Guillaume Durand.

"Dictionnaire amoureux des musées" Anne-Laure Beatrix - éd Plon

Musées de beaux-arts, musées d'histoire ou d'archéologie, musées de sciences, ou de techniques, musées d'histoire naturelle ou d'ethnologie : il s'en créée tous les jours à travers le monde ! Mais pourquoi va-ton dans les musées ? Qu'allons-nous y chercher ? Pourquoi les musées sont-ils aussi présents dans notre imaginaire ? En nous entraînant dans les coulisses des musées, ce Dictionnaire Amoureux fait partager la passion de l'auteure pour ces lieux fascinants et indispensables qui ont su se moderniser, se réinventer pour toucher toujours plus de publics. A travers mille anecdotes, on y flâne d'un continent à l'autre, du Louvre au musée Edo-Tokyo, du Louvre Abu Dhabi au British Museum, de l'Ermitage à la glyptothèque de Copenhague. On y découvre des musées insolites ou inconnus, des musées-ateliers, des maisons d'artistes. Champollion y côtoie Beyoncé, Tintin ou Dark Vador. On y rencontre des artistes torturés, des collectionneurs un peu fous, des architectes inspirés et des conservateurs hors du temps. On y entrevoit les coulisses des acquisitions, des restaurations, des réserves de musée, sans oublier celles des vols célèbres ou des faux. Confrontés aujourd'hui à de nouveaux défis, comme les enjeux de marque, de diversité, de développement durable, de post-colonialisme, ou de numérique, les musées nous interrogent sur notre rapport aux objets, mais aussi au passé, à la mémoire, et à la transmission. Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures.

"Joan Mitchell. La fureur de peindre" Florence Ben Sadoun - éd Flammarion

On dit de la peintre Joan Mitchell qu'elle entrait dans une pièce comme Katharine Hepburn franchissait la porte d'un saloon ! Une allure, une présence et du bruit. Et c'est de façon tonitruante que "Big Joan", comme elle se surnommait elle-même, est entrée dans ma vie, par le biais d'un tableau. Cette impression d'être immergée sans oxygène devant la profondeur d'un diptyque de Joan Mitchell, je l'ai vécue pour la première fois au MoMA de New York il y a une dizaine d'années. J'ai été foudroyée par l'énergie du coup de pinceau, éblouie par la puissance des couleurs, sans comprendre ce qui m'arrivait. Et depuis la violence de ce choc sensoriel, je n'ai plus quitté ni la peintre, ni la femme. Quelle a été la vie de cette Américaine au caractère imprévisible, de cette héroïne, alcoolique et colérique, fascinante et effrayante, puissante et si fragile qui a choisi de vivre en France ? Née en 1925 à Chicago dans une famille de la haute société, morte à Paris en 1992, Mitchell a su s'imposer comme figure majeure de l'abstraction dans un monde alors presque exclusivement masculin. Ce récit est une enquête sur une femme libre, libre d'aimer comme un homme, de boire autant qu'un homme et de peindre aussi bien qu'un homme.

Prochainement

Samedi 17 et dimanche 18 juin - Festival du livre - Un week-end littéraire dans les librairies de votre arrondissement.

La librairie d'Odessa vous invite à rencontrer : 

 Samedi 17 juin

Entre 11h et 13 h : Emmanuel Villin dédicacera trois romans et des récits destinés au jeune public.

Entre 16h et 18 h : Sibylle Vincendon présentera et dédicacera "Trois Alexandrines".

Dimanche 18 juin 

Entre 11h et 13h : Caroline Anssens dédicacera "Des cailloux bleus plein les dents".

Entre 14h et 18 h : Valérie Simmonet présentera "Passagère du temps. Paris pour ailleurs" son premier livre de photos. Exposition de plusieurs clichés.

Lire la suite...

Connexion