Les 174 pages du récit se déroulent en huis-clos. Martial Kermeur a été arrêté et convoqué chez le juge à qui il va devoir expliquer pourquoi il a noyé Antoine Lazenec. Licencié des chantiers navals de l'arsenal de Brest, Kermeur pensait avoir fait le bon choix en confiant toutes ses économies à Lazenac, un promoteur immobilier sans vergogne. Homme plutôt passif, il a mis un certain temps à comprendre qu'il ne verrait jamais la résidence se construire. Kermeur raconte son histoire, s'interrompt lui-même pour prendre le temps de réfléchir, de regarder ce qui s'est joué. Plus sombre et plus grave que d'autres récits, on retrouve cependant cette touche grinçante, ironique et comique dans la manière de raconter.