"Un dernier verre au bar sans nom" Don Carpenter - éd 10/18

Fin des années 50, entre San Francisco et Portland, un groupe de jeunes écrivains rêvent d'écrire le livre de leur vie. Jaime, jeune étudiante en littérature, possède des facilités évidentes mais peine à trouver le sujet de son premier roman. Charlie, qui revient de la guerre de Corée, souhaite écrire le "Moby Dick" de la guerre, il a réuni plusieurs centaines de pages manuscrites mais n'arrive pas à trouver la forme et le style pour retranscrire son expérience. Le jeune couple, Jaime et Charlie, fait la connaissance d’autres jeunes écrivains en quête de gloire, comme le flamboyant Dick Dubonet, dont les nouvelles recueillent rapidement un vif succès ou encore Stan Winger, délinquant multirécidiviste qui fera plusieurs séjours en prison et qui va se découvrir un vrai talent pour l'écriture de romans policiers.

C'est le temps de l'apprentissage et des rêves qui vont devoir s'accommoder de la réalité. Quels écrivains vont-ils devenir ? Lequel d'entre eux émergera sur la scène littéraire américaine ? Chacun va suivre son chemin, entre travail acharné, soirées alcoolisées, succès et désillusions. Les personnages de Don Carpenter sont terriblement attachants, ils parlent d'une époque, de la création littéraire en marche et illustrent avec suffisamment d'humour le milieu mythique des écrivains de la côte ouest. Ce livre doit beaucoup à Jonathan Lethem qui a parachevé l'écriture de ce manuscrit oublié de Don Carpenter et en a permis sa publication, 20 ans après la mort de ce dernier. Don Carpenter est aussi l'auteur de « Sale temps pour le braves ».

 

 

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Jeudi 25 avril 

 leconvoi

Rencontre avec Beata Umubyeyi Mairesse

Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide des Tutsi au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse, alors adolescente, a eu la vie sauve grâce à un convoi humanitaire suisse.Treize ans après, elle entre en contact avec l'équipe de la BBC qui a filmé et photographié ce convoi. Commence alors une enquête acharnée (entre le Rwanda, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Italie et l'Afrique du Sud) pour recomposer les événements auprès des témoins encore vivants : rescapés, humanitaires, journalistes. Nourri de réflexions sur l'acte de témoigner et la valeur des traces, "Le convoi" offre une contribution essentielle à la réappropriation et à la transmission de cette mémoire collective.

Lieu : 19h, Bibliothèque Benoîte Groult. Réservation conseillée

 

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