Dans tous ses romans, Constance Debré questionne l’ordre social et ses failles. Le couple, la maternité, la filiation, l’héritage. Son nouveau roman "Offenses" interroge nos lois et la façon dont la justice est rendue dans notre pays. Les faits : un jeune homme tue une vieille femme. Il lui faisait ses courses. Il a un dealer à rembourser. Il la tue pour “450 euros” comme disent les journaux. On ne connaît pas le nom de cet homme ni de cette femme parce qu’il et elle sont nous toutes et tous. À partir de cet acte, c’est le fonctionnement de la justice, nos lois, notre morale, que Constance Debré questionne au vitriol. Elle tient le lecteur entre ses griffes, elle ne lâche rien et propose de regarder autrement les faits et de se demander pourquoi certains sont en quelque sorte condamner à y avoir recours et condamnés aussi à être les perdants de notre système social. Un livre passionnant. Une claque magistrale.