
Sur un fil tragi-comique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari retrouve l'un de ses thèmes phares, la violence insulaire, et entame une réflexion sur ce qui lie exploration, colonisation et tourisme. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le coeur des hommes.
À partir d"un événement mineur qui engendre de lourdes conséquences, le narrateur remonte la ligne de vie des protagonistes et dessine, non sans humour, les contours d'une dynastie de médiocres contaminée par une violence érigée en vertu.