Troisième roman de Gabriella Zalapi, auteure et artiste plasticienne. Ce livre est écrit à hauteur d’enfant, il raconte l’histoire de l’enlèvement d’une petite fille de 8 ans par son père. Un jour de mai 1980 , Ilaria monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école, ses parents sont en instance de divorce. Passé le week-end, il ne raccompagne pas l’enfant chez sa mère et invente des vacances qui vont durer deux ans. Ils voyagent du Nord de l’Italie jusqu’en Sicile, d’hôtel en station service, le père bois pas mal, il s’arrête régulièrement pour téléphoner à la mère de l’enfant sans que cette dernière puisse lui parler. Parfois, il manque d’agent, il monte de petites escroqueries auxquelles sa fille participe. L’enfant apprend à ne pas pleurer l’absence de sa mère, à ne pas poser trop de questions… Mais il y a aussi des moments solaires et le parti pris de rester du côté de la lumière. Un texte bouleversant.