Prix Médicis étranger en 2014 pour "Ce qui reste de nos vies", elle nous offre aujourd’hui, à travers la rencontre de deux femmes et de trois générations, le grand roman de la douleur, de l’amour et de la guerre tel que le vit intimement chaque famille israélienne.
Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l'a élevée avec sévérité. Il l'appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s'adresse à elle par une vibrante déclaration d'amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine. Rachel n'a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l'État d'Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd'hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin. En sondant magistralement l'âme humaine, Zeruya Shalev montre comment l'histoire collective d'une société fracturée bouscule les liens privés. De sa plume délicate et précise, elle interroge la parentalité, le couple, mais aussi la culpabilité et les silences qui régissent nos vies.