
Du rififi à Wall Street démarre comme un hommage au roman noir américain et au roman-feuilleton rocambolesque, pour déboucher sur une interrogation plus vaste des pouvoirs de la littérature. C’est une poupée russe : un roman dans un roman. C'est enfin un livre sur les moyens de dire le réel. Eisinger pense, comme Truman Capote avant lui, qu'on peut prendre des libertés avec la réalité pour mieux la dire. Vlad Eisinger a tout quitté - New York et son métier de journaliste - pour se consacrer à l'écriture. En manque de reconnaissance, il est contraint d'accepter des travaux de commande. Ainsi s'attelle-t'il à la biographie de Tar, patron mégalomaniaque d'un géant des télécommunications. Mais après quelques semaines, le magnat met fin à leur collaboration. Furieuse son agente le force à accepter l'offre d'une toute nouvelle collection de True Fiction. Vlad se lance dans l'écriture de "How the america was made", un roman où Tom Capote, un écrivain engagé par un géant de l'industrie pétrolière pour écrire son histoire découvre par hasard les pratiques douteuses du patron et de Wall street. Mille dangers désormais le guettent, la mort est au coin de chaque rue... Mais Vlad aurait-il fait vivre autant d'aventures à son héros de papier s'il avait su que, parfois, la réalité dépassait la fiction ?