"Le plus mauvais groupe du monde" José Carlos Fernandez - éd Cambourakis

Initialement publiés en trois volumes, aujourd'hui partiellement épuisés, "Le plus mauvais groupe du monde" est réédité et proposé en édition intégrale. Dans un monde étrange et décalé, on y suit les tribulations des membres d'un jazz band « le plus mauvais groupe du monde » et de tous ceux qu'ils croisent.Au fil des pages, le lecteur découvre la vie de quelques habitants d’une cité dont il ignore le nom et la situation géographique exacte (les voitures et les vêtements font penser à une ville américaine des années 50), en particulier celle de Sebastian Zorn, Ignacio Kagel, Idálio Alzheimer et Anatole Kopek, tous membres d’un jazz band. On croisera aussi Thomas Flugelhorn, le compilateur de coïncidences, Barbara Zahn, auteur d’un annuaire odontologique, Elvino B. Weiss, l’un des principaux activistes de la Fondation pour le recul de la science, Roberto Rosz, directeur du musée de l’accessoire et de l’insignifiant, Kaspar Grosz, secrétaire général du Parti impopulaire idiosyncrasique, et bien d’autres… Les histoires sont indépendantes les unes des autres mais le plaisir de lecture s’accroît à mesure que l’on retrouve tel ou tel personnage, plongé dans un désarroi qui diminue rarement. Les destins des uns et des autres se croisent, s’entrechoquent parfois, ajoutant ainsi à la confusion ambiante. Alors que tout a l’air normal, l’absurde se répand inexorablement. Vies brèves d’hypocondriaques, de doux dingues et de monomaniaques, petites chroniques de la folie ordinaire, portraits de neurasthéniques divers et variés, de fêlés du dimanche ou de génies à la petite semaine, instantanés de la vie comme elle ne va pas toujours. José Carlos Fernandes excelle à dépeindre un monde qui ressemble fort au nôtre et des êtres qui sont nos semblables.

Prochainement

En mars 2025

Guerre en Ukraine : les voix des femmes

Bibliothèque Benoîte Groult : jeudi 6 mars

Les Ukrainiennnes vivent depuis trois ans une guerre de haute intensité s'imprimant durablement dans le paysage et dans les corps. Femmes soldates, militantes, soignantes, aidantes, sur le front, déplacées  ou en exil, le profil de ces femmes est multiple. Cette rencontre s'appuie sur les reportages de la grand reporter Margaux Benn, prix Albert-Londres 2022 et les témoignages recueillis par Inna Shevchenko, écrivaine franco-ukrainienne, publiés dans son livre "Une lettre de l'Est". 

Réservation recommandée auprès de la bibliothèque.

 Maylis de Kerangal

Bibliothèque Benoîte Groult : mercredi 19 mars

Rencontre et échange autour de son dernier livre "Jour de ressac". Nous parlerons d'écriture, de villes et de l'écriture des lieux.

Réservation recommandée auprès de la bibliothèque.

 

Lire la suite...

Connexion